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1. Le 12 01 2006 à 21:51, par lilfairy

Ce qui m'a poussé à participer ? L'envie de participer justement... J'ai tout de suite adhéré au principe de circulation d'objets, pour moi c'est le concept global de circulation d'objets qui a un sens artistique. J'aime par exemple le concept d'exposition "do it" (Hans Ulrich Obrist) où les artistes ont juste écrit des notices pour réaliser leurs oeuvres, reste à réaliser les oeuvres, à leur donner vie dans une exposition. Dans ton projet, c'est la circulation qui fait naître l'oeuvre et ce n'est pas parce qu'il y a des participants que tu n'es pas moins le créateur de cela...

2. Le 13 01 2006 à 09:07, par lilou la teigne

Pour moi l'intérêt de ton projet était le partage .

Je m'explique en échange d'un objet, qui avait une signification pour moi mais que j'avais détourné de son utilisation première, j'en reçois un autre imbibé de rêves.

La question artistique je ne peux y répondre car malheureuse je ne m'y connaîs pas assez.
J'aime ou pas.

Et puis il y a aussi et c'était le plus important la circulation de l'objet, savoir qu'aujourd'hui il est là demain ailleurs.
Des personnes de sensibilité, de pays différents allaient eux aussi les regarder, les caresser, les emballer, les déballer et surtout raconter leur impression si différentes les unes des autres.

J'espères n'être pas trop confuse dans mes explications.

3. Le 14 01 2006 à 10:50, par planeth

je suis un peu confuse de répondre aussi tard à vos commentaires si détaillés.
Lilf > Tu me confortes dans l'idée que mon concept est accessible et apropriable. C'est exactement ce que démontre Helio Oiticica : le "spectateur" est remplacé par le "participant".
Lilou > Tes explications sont parfaitement claires, et soulignent bien l'importance de l'histoire produite par le mouvement de chaque oseRàléc. Ce qui est au moins aussi significatif que la participation.

4. Le 18 01 2006 à 13:37, par sonia

Bonjour Aleth !

Tu viens de m'envoyer un mail avec le lien de cette page intitulée "De la paranoïa et de l'art contemporain". J'ai vu que l'on pouvait directement poster un commentaire en ligne, autant te répondre en dessous de ton texte et les commentaires qui s'ensuivent. J'espère que cela accepte les longs commentaires, mais je ne m'y reprendrais pas à t'écrire ici, j'ai été aspirée dans mon temps imparti !

Ton texte est un bilan "du bilan" d'école. Je trouve que c'est assez dynamique et ce bilan t'a fait poser des questions que tu te re-appropries en faisant à ton tour un bilan de celui-ci. Comme le souligne une personne dans un commentaire ci-dessus "Tes explications sont parfaitement claires, et soulignent bien l'importance de l'histoire produite". Celles-ci s'inscrivent dans ton parcours singulier. L'évolution de ton travail se fera dans le cadre que tu as choisi. Dans une école des beaux-arts, tu te confrontes a une histoire de l'art (mais surtout des écoles d'art) souvent en prise avec le marché de l'art, contemporain en l'occurrence (ce qui se vend, ce qui s'expose dans un cube blanc). Effectivement en faisant un tour des galeries les plus en vue, tu peux te faire un point de vue plus contextualisé, sachant qu'elles ne re/présentent jamais, à mon sens, la démarche de l'artiste, mais ce qui est "vendable par rapport au marché" (le consensus entre la galerie et l'artiste tend vers le même but : la vente). Peut-être est-ce là où il faut relativiser les comparaisons hâtives avec une exposition dans une galerie (différence aussi avec des thématiques de commissariat muséales, historiées ou autres, dans des espaces). Il peut y avoir une copie "correcte" chez les étudiants-enseignants à atteindre : le passage du diplôme devant des "professionnels de l'art".

L'histoire de l'art a de riches exemples qui contredisent le marché actuel de l'art. Parmi d'autres artistes brésiliens, comme Helio Oiticica, que tu cites, il y a Lygia Clark, une femme devenue psychanalyste, enseignante (aussi décédée), mais aussi David Medalla (vivant), qui n'est pas du Brésil, que j'ai pu rencontrer : ces artistes ont en commun l’éphémère, questionnant les identités stables de l’auteur, l’objet, et le spectateur en changeant la donne. Leur esthétique va souvent à l'encontre des institutions, non figée, avec un fort rapport de connivence avec l'autre… et la poésie. Le corps, les objets, la matière sont conducteurs d'idées, de potentiel, dans leurs projets (chacun différents). Mais il faut étudier tout cela de ton point de vue (catalogue sur Lygia Clark à la bibliothèque de l'école), prendre le temps, dans une école, c'est le moment d'en profiter. 2005 fut l'année du Brésil, de riches histoires auraient pu être plus inspirantes pour les projets de notre école (musique, danse, art, mouvements artistiques et politiques), mais je voie que cela parle à certains étudiants, étudiantes. J'ai fait une intervention dans l'atelier de recherche de Michel Blais "Sur les traces d'Orphée" dans ce sens par l'intermédiaire d'un Orfeo Negro brésilien, d'une analyse de l'ambivalence, du désenchantement.

Sinon, tes objets peuvent évoluer avec la perception qu'en ont d'autres personnes, en particulier, celles qui ne "participent pas", voir "jamais" de tels processus (œuvres processuelles en ligne, sur Internet, "group", "forum", réalité virtuelle, "chat", "blog", interaction dans un quotidien). Il est certain, qu'il vaut mieux être réceptifs aux phénomènes en réseau, avec Internet, les échanges mondiaux, pour mieux comprendre l'ampleur d'un travail artistique créé aujourd'hui avec des influences culturelles plus métissées qu'avant. Après, l'engagement artistique de tous ceux et celles qui n'ont pas connu ces nouveaux modes (ou ne connaissent toujours pas, par non-accès, réaction, obscurantisme ou parti-pris volontaire) est toujours une source à recontextualiser. Les oeuvres, aussi minimes soient-elles comme les plus reconnues, nous poussent au dialogue avec l'histoire. L'artiste, un groupe d'artistes, un mouvement est toujours un écho des autres, en réaction, en affinité... Après comment, pourquoi, quand, qui et ou ? La précision compte plus que tout. Je m'en aperçois de plus en plus, possible dans la distance (point de vue personnel).

Techniquement, il y a des accents qui sont mal encodés en HTML par les navigateurs (celui que j'utilise est "firefox" sur un PC) se remplaçant par des points d'interrogations. C'est bien d'installer la possibilité d'écrire des commentaires ! C'est du travail tout ça et cela s'affinera avec le temps et les évolutions graphiques. On voit là tes expériences dans l'informatique et ton interrêt pour l'investir dans ton projet artistique et guider les échanges.

Peut-être tu pourrais faire des bilans de chaque réception extérieure aux participants de ton projet ? Et d'autres, en espèce de forum, avec les participants "expérimentateurs" premiers de ton projet ? Aussi faire des projets qui ne sont pas en lien "direct" avec celui-ci, qui te tient le plus à coeur, mais qui te donneront la liberté de tester des pratiques et penser autrement ?

Vois-tu, j'ai pas mal écris, comme nous n'avons pas beaucoup le temps de nous voir à Angers, peut-être cela fait-il office de rencontre, cette visite en ligne, au carrefour de nos activités quotidiennes ? Mon emploi du temps d'enseignante est assez costaud, disons qu'il s'étend après… par mail, en ligne, mais il résulte de mon investigation. Si je voulais que ce temps soit rentable, je devrais m'économiser (ne pas t'écrire) veiller au temps pour lequel je suis rémunérée bien en dessous de "la norme". Mais je considère que "mon temps" devient investit lorsqu'il est impulsé par des réponses à des questions que je me pose, puis que je pose. Il devient enrichissant lorsque des questions me sont posées, auxquelles, je n'avais pas émis l'hypothèse. Sur ces réflexions que m'apportent ton espace-commentaire,
à bientôt Aleth…

Désolé si je ne dispose pas de + de temps, plus affiliée à l'option communication. Les ateliers de recherche inter-options me permettent d'accompagner les étudiants de l'option art et design. Aussi, nous sommes plusieurs enseignants d'horizons différents, en cela, c'est unique (comparé à l'unversité).

Voici pour l'essai d'une participation différente de celle du rapport enseignant-étudiant dans une école d'art.

Sonia Marques

5. Le 19 01 2006 à 11:42, par planeth

Le temps imparti est peut être celui qui permet à d'autres de découvrir une formulation différente de notre pensée ..?

Dans une école des beaux-arts, tu te confrontes a une histoire de l'art (mais surtout des écoles d'art) souvent en prise avec le marché de l'art, contemporain en l'occurrence (ce qui se vend, ce qui s'expose dans un cube blanc). Effectivement en faisant un tour des galeries les plus en vue, tu peux te faire un point de vue plus contextualisé, sachant qu'elles ne re/présentent jamais, à mon sens, la démarche de l'artiste, mais ce qui est "vendable par rapport au marché" (le consensus entre la galerie et l'artiste tend vers le même but : la vente).

L'opinion que je me suis faite sur la question pourrait se résumer à : que se passe-t-il quand on veut vivre de son art ?
On en revient à une logique de production "industrielle" pourrait-on dire, où la nécessité de proposer à la vente un "produit" aisément identifiable et relativement formaté contraint tout artiste à se transformer en "producteur" au même titre qu'un fabricant de petit pois. Sans parler de l'obligatoire médiatisation de la personne même de l'artiste qui fatalement se vend au même titre que sa production. D'où (à mon sens) une forme de sélection de personnalité correspondant à une tendance du marché.
Dans mon cas précis, je considère que cette dernière condition n'est pas remplie. En outre, la forme de raisonnement spéculatif dont je me sers me conduis à privilégier les propositions expérimentales, non formatées, justement pour l'intérêt qu'elle représentent dans les réactions qu'elles provoquent, les questions qui s'en dégagent. Personellement, ma pratique "plastique" est essentiellement une recherche, peu compatible avec les attentes d'un marché.
Je n'attends pas de ma production un bénéfice matériel, je préfère dépenser mon énergie à la propagation de mes idées.

L'histoire de l'art a de riches exemples qui contredisent le marché actuel de l'art. Parmi d'autres artistes brésiliens, comme Helio Oiticica, que tu cites, il y a Lygia Clark, une femme devenue psychanalyste, enseignante (aussi décédée), mais aussi David Medalla (vivant), qui n'est pas du Brésil, que j'ai pu rencontrer : ces artistes ont en commun l’éphémère, questionnant les identités stables de l’auteur, l’objet, et le spectateur en changeant la donne.

Lygia Clark est très souvent citée par Oiticica dans ses textes. Bien que son travail soit fascinant, je lui trouve moins de raisonnance que celui d'Oiticica.
J'y trouve une base de reflexion pour une proposition "d'environnement" sur laquelle je travaille actuellement.
Comme dans le projet moemoeA, j'interroge la position de "spectateur".
Le modus operandi pour recevoir une "oeuvre d'art" ne devrait pas nécessairement passer par une position de spectateur (celui qui reçoit, n'est pas actif, se contente de percevoir l'immanence de l'oeuvre).
Dans la proposition que je développe, un "environnement" est mis en place, où le spectateur est invité par ce qui l'entoure à vivre un passage vers un monde parallèle. Divers média seront en action, participant à la construction d'une représentation mentale, à l'accession à un état différent. Se pose aussi la possibilité de prolonger dans le temps et l'espace cette expérience.

tes objets peuvent évoluer avec la perception qu'en ont d'autres personnes, en particulier, celles qui ne "participent pas", voir "jamais" de tels processus (œuvres processuelles en ligne, sur Internet, "group", "forum", réalité virtuelle, "chat", "blog", interaction dans un quotidien).

quelle perception ? celle des personnes ou celle des processus ? Je ne saisi pas bien le sens, alors que cela pourrait devenir une piste pour l'avenir du projet.

Les oeuvres, aussi minimes soient-elles comme les plus reconnues, nous poussent au dialogue avec l'histoire. L'artiste, un groupe d'artistes, un mouvement est toujours un écho des autres, en réaction, en affinité... Après comment, pourquoi, quand, qui et ou ? La précision compte plus que tout.

Surtout que cette précédente moitié de siècle a été riche en mouvements et sensibilité.
Il y a quelquechose de magique à étendre le partage par delà le temps et l'espace. Reprendre et développer avec un point de vue décalé les mêmes préoccupations.

il y a des accents qui sont mal encodés en HTML

J'ai écrit les post un peu "réfléchis" à l'avance dans WordPad qui ne code pas en utf-8.

C'est bien d'installer la possibilité d'écrire des commentaires

Dotclear fait cela très bien tout seul !

Aussi faire des projets qui ne sont pas en lien "direct" avec celui-ci, qui te tient le plus à coeur, mais qui te donneront la liberté de tester des pratiques et penser autrement ?

Le prochain est en préparation.
On va dire que tout m'interesse, qu'à un moment donné une direction prend le dessus. Je suis assez peu productive; les idées, les théories, les possibilités d'expérience affluent en permanence. Comment faire rentrer tout cela dans une journée, sans oublier les z'enfants, le Chéri qui m'accompagne dans la vie, les lessives et autres contingences passionnantes ? Je prie le ciel de m'accorder de vivre au moins jusqu'à 90 ans ....

peut-être cela fait-il office de rencontre, cette visite en ligne, au carrefour de nos activités quotidiennes ?

Mais je considère que "mon temps" devient investit lorsqu'il est impulsé par des réponses à des questions que je me pose, puis que je pose. Il devient enrichissant lorsque des questions me sont posées, auxquelles, je n'avais pas émis l'hypothèse.

Ta réponse ici donne à ce blog exactement la possibilité d'espace que je lui souhaitais :
une ouverture vers le monde pour mes projets, et un espace de discussion accessible à tous, ouvert à nos reflexions, à d'autres rencontres.
Et comme tu le soulignes s'enrichit des hypothèses soulevées et partagées.

6. Le 24 01 2006 à 18:05, par Shantti

Ce qui m'a amené à participer est "le lien". bizarrement je ne saurais donner une meilleure définition.Le lien ténu entre les participants(participantes en l'occurence.. pourquoi..? sens esthétique? plaisir du jeu?..ne sais pas), la confiance, la découverte, le plaisir d'une surprise en découvrant vraiment l'objet choisi et de se laisser aller à l'écouter qui raconte une histoire, la redire et puis continuer la chaine, connaitre un peu mieux les autres et vadrouiller sur de nouveaux sentiers..
effectivement, une vieille paire de chaussures puantes m'auraient probablement nettement moins tenté!;-)c'est p-e dommage.. mais c'est un gout pour les belles choses, un choix assumé. Je crois que l'aspect précieux et rare accentue le plaisir. Met un vrai enjeu dans ton projet.
Quand à ce qui est de l'art... pour moi pas de polémique ce n'est qu'une question de goût (lucratif ou pas) quant aux écoles.. ce n'est pas ma tasse de thé, tout et son contraire si vite si souvent..

L'attrait de ton projet est d'allier le concret et l'abstrait, le naturel et l'informatique. de mélanger les genres et d'en ressortir des histoires.

La seule chose que je pourrais te dire concernant tes questionnements c'est que quoi que disent les autres, profs ou pas, professionels ou pas, vieux ou jeunes etc, si ton envie, tes désirs et ton imaginations te poussent vers tel ou tel projet suis-les. Vas où te mène ton instinct. Pour l'instant il n'en est ressorti que du positif même si les choses vont plus lentement que tu ne le voudrais. Même si le contre coup des fêtes se fait sentir, les choses vont leur chemin et il est beau ce chemin.
Je passe mon tour car la cadence est trop soutenue pour moi, mais vraiment à regret car j'ai adoré.
bises Aleth

7. Le 24 01 2006 à 22:39, par planeth

J'aime bien ce que tu dis à propos d'allier des concepts un peu antinomiques

le concret et l'abstrait, le naturel et l'informatique. de mélanger les genres et d'en ressortir des histoires.

Merci pour tes encouragements, je crois que je commence à me dire que je suis bien incapable de produire une "copie correcte" comme le dit Sonia.
Pas de problème pour passer ton tour, le projet est conçu pour qu'on puisse y rentrer et en sortir sans problème. A propos de la cadence, j'avais l'impression qu'en fait ça se trainait un peu ! Donc on peut encore ralentir le rythme.

8. Le 25 01 2006 à 10:00, par Shantti

Une copie correcte ne le sera qu'aux yeux de certains. Il y en aura toujours pour dire l'inverse. La satisfaction générale et totale de tout le monde n'existe pas (du moins à mon avis;-) ) alors si dejà tu arrives à te satisfaire toi-même ce sera le principal et déjà énorme( combien ne le sont jamais même un peu.?) si en plus ta démarche artistique, qu'importe sa nature,enchante suffisement pour que d'autres personnes se donnent de la peine pour t'y suivre et y participer... vraiment ça me semble beaucoup.
Pour certaines choses il y a besoins d'écouter et de prendre en considération ce que disent ceux qui "savent" et puis ensuite tout jeter et faire à son idée ;-)

9. Le 25 01 2006 à 18:48, par planeth

Oui, je crois que ce qui m'importe le plus, c'est d'avoir procuré un instant, une échappatoire à d'autres.
Et quand à la "copie correcte", je réalise avec l'âge (huhu ! ) que se conformer à un code qui serai valide pour certains, (lesquels ?) ne me motive pas vraiment. Donc avançons, essayons d'investiguer le plus loin possible. Et puis produire à son idée, quelquechose qui essaie de dépasser sa pensée.

10. Le 26 01 2006 à 16:22, par Filomène

Comme Shanti, "les vieilles chaussettes" bof!
Ce qui m'amuse c'est la créativité dont tu fais preuve danstes oséralecs; peutetre que dans des centaines d'années, ce projet ambitieux sera un "indispensable muséograpique"(onpeut rêver quoi!)
En attendant, l'idée de voyage, finalement sera peut-être plus concrétisée par le masque, si il ressort; ce sera celui qui aura eu le voyage le plus mystérieux!
J'aime beaucoup l'idée de voyage des oeuvres d'art, mais je me demande si de vouloir provoquer une histoire en accéléré en les faisant tourner, ne nuit pas à la patine du temps; j'aime les objets qui ont une histoire car ils ont su passer plusieurs générations qui ont laissé leurs marques plus ou moins; d'ailleurs c'est une tendance assez courante, que je trouve en réaction contre le "tout-neuf-tout-acheté-tout-consommé"
Oh lala, ça devient fumeux....

11. Le 27 01 2006 à 07:49, par planeth

Oui, le "masque" lui fait un très mystérieux voyage; saurons-nous lequel un jour ?
C'était ça aussi l'idée des oseRàlécs : fabriquer une chose, pour un usage et des destinataires bien précis. Par réaction justement au "tout-neuf-tout-acheté-tout-consommé". J'ai écris quelquechose là-dessus, il me semble que c'est là.
Ce qui est frappant aussi, c'est de voir que notre notion du temps est si différente : tu trouve que les oseRàlécs tournent en accéléré, alors que moi, je les voit prendre leur temps, d'une personne à une autre, d'une histoire à une autre.

12. Le 31 01 2006 à 20:09, par Funny

Je participe parce que j'ai trouvé ça amusant, original et que je suis très curieuse, j'aime tout ce qui est un hors des sentiers battus et c'est le cas dans cette aventure.
J'ai lu le mot "copier" c'est un mot dont j'ai horreur, quelle tristesse et quel ennui, je trouve qu'il vaut mieux faire qq chose de pas parfaitement réussit à son goût que de copier, rien n'est plus intéressant que de faire ce que l'on a envie, c'est beaucoup plus enrichissant, parfois on a pas toujours l'idée géniale mais elle est personnelle.

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