moemoeA remix

mesdames z'et mesdemoiselles, si vous vous ennuyez devant l'écran de votre ordi,
offrez-lui un divertissement !!

Je vous ai concocté une p'tite page pour rêver devant.
Cliquez-là !

Pour bien profiter de la chose faites F11 ...

Enjoye !

Attention : ceci est une expérimentation qui ne marchera que dans un navigateur moderne !
Profitez-en pour télécharger firefox le navigateur de la fondation mozilla.

English translation below.

Il se trouve, par le hasard du cliquage sur le net le nez au vent, qu'une de mes images se retrouve en première page de g**gle ...
Pensez-vous que ce serait une image représentative de mes expériences numériques ?
Que nenni !
Je suis référencée pour un mot, certes poétique, mais de la plus totale banalité ...

L'occasion était trop belle ! Il me fallait utiliser cette situation netographique (comme on peut dire géographique)
pour concocter une petite courbure de l'espace numérique.
Et comme c'est Noël, cette déviation déclenchera l'envoi de mail à des personnes que je connais par internet ou dans la vraie vie.
Et dont j'apprécie le travail.
Pour comprendre tout ça, une seule solution : aller chercher une fleur sur g**gle image !
Aller, je vous met le lien.
Il se peut qu'avec les aléas la place se décale. Alors cherchez peut être un peu plus loin.

One of my images happened to be referenced on the first page of g**gle image.
What an opportunity to tweak this position and induce some digital space distortion !
As we are in Christmas period, I will use it to trigger mail sending to people whom i appreciate the work.
To understand what i mean, there is only one solution : go find a fleur on g**gle image.
Here is the link.
The place of this flower may vary ... Try to search a bit farrer ...

En quelques dizaines d'enjambées, mon APN sur le mode macro réglé,
la lumière de fin d'après-midi jouant dans les feuilles du bouleau,
j'ai moissonné les plantes et les herbes en train de s'éteindre.

Dans le précédent billet, l'image des hêtres était plutôt de l'ordre de l'esquisse vite jetée que d'un travail qui exprimerait ma vision.
Voila donc le deuxième état de la forêt de hêtre.
Dîtes-moi ce que vous en pensez ...
Attention au click sur la vignette : très grosssse image (230K).
Autre conseil : F11 pour se mettre en plein écran.

4 jours dans le pays basque c'est juste suffisant pour un aperçu.
Biarritz, un mélange de Nice et de Monaco vernissé d'embruns atlantique,
Bayonne ? une jolie cathédrale dorée.

Les collines basques : trop verdoyantes pour être honnêtes, je soupçonne une abondance de pluie insuportable pour la méditerranéenne que je suis. Et parsemées de grrrrossses maisons basques à colombage rouge, et vert de temps en temps. En grimpant un peu plus haut le long des sentiers, on ressent cette petite pointe d'éxotisme juste pour sentir que ces montagnes-là ne sont pas du tout alpines mais pyrénéennes.
Ce sont les vautours en vols circulaires et populeux au-dessus de nos têtes, les moutons à tête noire et à poils longs et non plus frisés, les petits chevaux en pâture avec leur cloche autour du cou, comme des vaches. Et l'herbe n'est pas la même j'en suis sûre, j'ai vu des lichens parfaitement étranges, d'énormes champignons poussés le long des troncs abandonnés dans les forêts de hêtre qui n'existent plus à l'Est.
Je ne connaissais pas vraiment les hêtres avant. L'air d'une forêt de fayards ne se compare pas à celui d'une forêt de chênes. La lumière y est plus dorée, certes, mais il y règne une atmosphère légèrement distordue, vaguement mystifiante. En regardant bien, on voit que les hêtres ont une propension très nette à la mutation génétique. Branches tortueuses, troncs poussés les uns dans les autres ou totalement alambiqués pour suivre on ne sait quelle chimère ; je n'y ait entendu aucun habitant sylvestre ... Et voila, il me faut repartir à nouveau vers les plats pâturages de bord de Loire et laisser les vagues et les crêtes derrière moi ...

Encore un essai. Ce n'est pas dans le pays basque, hier je n'ai pas pris de photos.
C'était au printemps dernier, à Porz Bara sur la côte sauvage de Quiberon.
Ces rochers ont une plastique hallucinante ...

Je suis définitivement accro au wi-fi !!!
Etre en vacances et se connecter pour poster ses dernières images, ya rien de plus cool !!!
Donc click sur la p'tite image pour un aperçu de notre ballade d'hier.

Cette façon de montrer mes photos vient d'une frustration, et d'une inspiration.
La frustration : mon APN qui me suit partout et donc je ne pourrais me passer est un compact. Génial pour l'encombrement minimum, moins pour la créativité. Il n'est pas assez grand angle, je n'ai pas beaucoup de choix pour la profondeur de champ, ni ne peut changer d'objectif. Bref, je finis par me sentir limitée ...
L'inspiration : Pearblossom Highway de David Hockney. j'aime bien ses théories . A propos de la perspective, de l'utilisation de l'image, et donc notamment sur sa façon de juxtaposer des centaines de photos (à l'ère pré-numérique) pour reconstruire une autre vision de notre perception.
Ajoutez à cela ma visite de l'expo Wang Du qui lui aussi a un discours assez décompléxé sur l'image, et me voila en train de faire ma petite tambouille perso pour essayer de vous restituer ma vision plutôt qu'une image de reportage sans intérêt.

A propos de Wang Du, lire ici une interview sur sa lecture de l'art et des média.

Edit : à la demande de fanne, voila quelques liens sur les collages photographiques de David Hockney :
David Hockney - Photocollage en anglais
Grand canyon avec éperon
Entretien avec David Hockney

histoire de me remettre de mes dernières émotions, Chéri et moi passons quelques jours du coté de Biaritz.
Aujourd'hui temps plus que maussade, mais parfait pour quelques expérimentations numériques à base de shoot vite faits entre les gouttes et de collage/juxtapositions/transformations pour une image de plage.
Donnez-moi votre sentiment sur cette image. Vous aimez ? Vous détestez ? C'est bizarre ? Allez-y j'ai besoin de votre retour pour progresser.

On y fait son Tai chi face au soleil levant,
on est en haut, bien au-dessus de la mer de nuage, pour y voir de loin et de haut,
on va dire bonjour aux chèvres aux longues cornes;
et le soir, on attend que le ciel se dégage pour compter les étoiles unes à unes ...

C'est au refuge et observatoire du mont Chiran, c'est dans les alpes de Haute Provence, et c'est là que je m'y sens bien !

depuis quelques jours, il pleut ... alors la Loire monte.
Et je m'en vais tirer le portrait à ce dernier grand fleuve sauvage d'Europe

clik sur l'image .. et hop !

Dans les ruisseaux,
la glace engendre de drôles de bêtes,
mi-anges, mi-démons

Parce que l'hiver venu, je ne rêve que de givre et de rocs bousculés,
parce que Noël venu est l'occasion rêvée,
vite, préparer quelques élucubrations qui prendront vie dans le paysage que j'aime.

En avant première, un aperçu d'une de mes dernières productions qui sera publiée sur mon site prochainement en ligne ...

Champ lithique

Planté au milieu des champs, dans un pays de bergers, fort éloignés de préocupation artistiques et encore moins contemporaines, je n'ose pas trop enquêter sur leurs appréciations. N'empêche, l'un d'eux me croise et qualifie mon oeuvre de "bien jolie".
Peut être y est-il sensible car (ayant conçu le champ lithique avant de venir), je sais qu'il est l'auteur de ces installations :

Via Transnets je découvre un genre de projet qui ne peut que me plaire : Blogospherus.
Exactement le genre de questions que je me posent vis à vis du fonctionnement du net, des flux, de la prolifération d'informations.

... en automne.
Les nénuphars ont coulé, les feuilles du saule font la planche à la surface.
Et les nuages se reflètent dans ce noir insondable, où miss satellite deuxième du nom se mouillerait à peine les genoux ...