De la communication
Il ya quelques mois, j'ai lu un livre qui explique parfaitement pourquoi tout le monde cherche la reconnaissance à travers l'autre pour pouvoir se conforter dans sa propre image. C'est "l'invention de soi" de Kaufmann.
Cela implique de se construire une suffisament bonne image de soi pour que l'autre en miroir nous la renvoie.
Mais quand cette construction n'a pu avoir lieu, que ce passe-t-il ?
Imaginez que votre cerveau soit la tour centrale d'un PC, et la voix, le regard, votre attitude vos périphériques.
Imaginez que la tour fonctionne parfaitement, soit même particulièrement crétive, brassant concepts et idées en quantité.
Seulement les drivers des périphériques auraient été corrompus au chargement.
Si bien que les signaux envoyés à l'extérieur seraient parfois soit mal interprétés par les autres ordi, soit ignorés par impossibilité d'interprétation. Et idem du coté de l'envoyeur : impossibilité d'interpréter le retour ou l'absence de retour.
Donc notre pauvre ordi, pleins d'idées, de questions se retrouve rapidement ignoré par le reste du parc, par impossibilité de communication. En conséquence, sa production est peu considérée, ce qui n'empêche pas les autres ordi de s'en servir allègrement quand ils y voient leur intérêt ...
Mais dans le même temps, Ordi peut être parce qu'il est isolé du reste du parc, continue à brasser les idées, expérimente tout ce qui lui passe par le processeur, cherche à quitter la voie sagement tracée, voir même à provoquer le "b***el".
Et ça, ça dérange ses comparses : il y a une distorsion entre l'incapable ringardisé de la communication, et l'énervé provoquant qui cherche à voir plus loin que le bout de son nez.
Conséquence : de temps en temps ordi se reçoit un bombardement de mauvaises vibrations dont il ne comprend ni la signification, ni l'origine.
Ordi trouve que c'est bien fatigant tout ça, et bien déprimant.
Par pl4n3th :: hyper_Lab :: #253 :: Pour s'abonner aux commentaires de ce billet
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.