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moemoeA remix



Marie-Jo Lafontaine à Angers

15 12 2007

D'après ceux que je côtoie, c'est la première fois que le musée des beaux-arts fait une incursion dans le domaine de l'art contemporain.
Et il fait plutôt les choses en grand puisque M-J L. est exposée à la fois aux beaux-arts et au musée de la tapisserie contemporaine.

Si j'apprécie grandement l'effort d'explicitation de sa démarche via 2 journaux d'exposition, j'ai envie moi aussi d'analyser comment j'ai perçu ses travaux.

L'expo au musée de la tapisserie contemporaine est due à ses premières pièces qui sont effectivement de la tapisserie. La suite de l'expo présente des portraits photo et de la vidéo.
De toutes les photos des 2 expos ce sont celles de la série "savoir, retenir et fixer ce qui est sublime" que j'ai le plus appréciées.
Sans rentrer dans la part formelle de son discours (photos noir et blanc, prédelle de couleur), il en ressort une intensité, quelque chose passe dans le regard des modèles qui me parle effectivement de sublime ...
Dans la salle suivante, ce sont d'autres adolescents encore, sous la douche, qui ont l'air de me narguer avec leurs corps tout frais et dont leurs yeux me le disent clairement ! Sales gosses !
Et pour conclure toujours dans l'eau une vidéo d'une nageuse tournant et virant dans une eau sombre. Le texte m'explique qu'elle induit une sensation de malaise parce qu'on ne sait pas si elle est en train de se noyer ... A qui faire croire ça quand on est une génération de l'image ? Alors que j'y vois - moi - une célébration du mouvement en apesanteur (bon, ça recoupe mes préoccupations ...).
Je passe sur les monochromes (ça ne me parle pas plus que ça , même si je reconnais que Malévitch fut un génie) et un de leur titre que je trouve particulièrement racoleur.

Dans la foulée allons jusqu'au musée des beaux-arts qui accueille des pièces spécialement produites pour le lieu.
L'expo est riche, avec beaucoup à voir, à entendre, je ne vais pas parler de tout. Il en ressort une impression de grandiloquence, c'est imposant à tous les sens du terme.
La série qui me fait le plus "tilter" s'appelle "babylon babies". C'est encore une série de portraits d'ados.
Très grands portraits, très nombreux, en couleur, sur fond coloré, frontaux, d'autant plus qu'une partie est accroché le long de couloirs, on a vraiment le nez dessus.
C'est sensé être politique, nous interpeler sur la réalité que vivent ces ados. Bien.
Moi, ce que j'y vois : des adolescents transformés en mannequin de mode, la peau sans une imperfection (toute mère de famille d'ado se gondole instantanément !...) passée au fond de teint, mascarisé, photoshopisé. Chosifié. Après la femme-objet, l'ado-objet porteur et vendeur de signification. Leur regard ne sont pas vides certes mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il sont au service de la promotion culturelle de M. LaF.
Quant à la série sur les fables de la Fontaine sensée illustrer les archétypes de notre société (le singe, le renard, gniagnia ..) je trouve ça tellement littéral que ça en perd toute son efficacité. On est à la limite de l'abscon.
Une autre pièce intéressante : "Jeder Engel ist shrecklich". Comme je cause teuton tout les jours (!!!) je vais vous traduire :"tout ange est terrible" tiré d'un poême de Rainer Maria Rilke.

En fait, c'est le dispositif que je trouve intéressant, monumental, impressionnant. A l'intérieur 15 moniteurs diffusent la même vidéo d'une explosion de feu. J'y peux rien, basiquement la vidéo m'emmerde la plupart du temps. Heureusement qu'il y a cet environnement qui fonctionne assez bien : je suis assez impressionnée. Mais pas du tout par le drame qui se joue sur les écrans. Je le redis, on est au siècle de la télé, de l'image manipulée, montée, démontée, mon subconscient a du mal à se laisser abuser.

J'arrête ma petite critique perso ici, mais il y a beaucoup plus que ça à voir.
Hier soir, en rentrant du vernissage je mesurais tout l'abime qu'il y a entre une artiste institutionnelle dont manifestement le financement de projets imposants va de soi et celle qui rentre dans ce monde par une porte dérobée et prie pour trouver la personne et le lieu qui croiront suffisamment en elle pour risquer quelques picaillons !!!

Le site de Marie-Jo Lafontaine : www.marie-jo-lafontaine.com
Les dates de l'expo

la reine des glaces était là ce matin

18 11 2007

une ombellifère givrée

Il faisait -7° ce matin.
De quoi avoir plus que du givre. Le soleil s'est levé sur le jardin sous sa couverture de cristaux.
Et le palais de la reine des glaces est apparu.

Sur les artistes, la critique, l'art et le marché du même nom

10 11 2007

Ce billet pour apporter quelques idées en réponse au post d'Akynou sur la biennale de Lyon. Et établir un état de ce que j'ai appris, ressens par rapport à ma pratique.
Tout d'abord Akynou, merci d'avoir pris le temps de nous raconter les œuvres qui t'ont fait vibrer !
Je ne suis pas sure d'arriver à faire le déplacement dans les temps -fin de la biennale : 6 janvier - donc c'est inestimable ce regard-là.

Ce qui m'a poussée à essayer d'écrire sur le sujet c'est, je cite :

D’apprendre que les conservateurs lui ont donné le prix de la Biennale m’emplit d’un doute sournois : ont-ils voulu s’amuser et ce choix est-il une preuve de leur humour et de leur autodérision ? Ou se foutent-ils vraiment de notre gueule ? A moins que, tout simplement, ils soient tous faits d’une essence différente que nous ne pouvons pas comprendre. Peut-être sont-il des « Islanders » ?

Cela pose le problème du rôle de la biennale, à quoi lunettes rouges répond très bien.
Du rôle des commissaires, qui évolue de plus en plus vers une posture revendiquant leurs propres visions au détriment des artistes qu'ils présentent. Jérémy liron nous le dit assez clairement -lire à partir de :

Les inrocks prévenaient : « l’art contemporain s’avère aujourd’hui aussi insaisissable que le monde dans lequel il s’expose » et cette biennale, tout comme la Dokumenta de Kassel, semble nous plonger un peu plus dans l’illisibilité de l’extrême contemporain.

Et du rôle du marché de l'art dans la production aujourd'hui, qui à mon sens devient quelque peu tributaire d'un "circuit de distribution" au détriment de sa finalité profonde.

Ce qui m'amène à la difficulté de porter un jugement de valeur sur la qualité d'un travail contemporain.
Et à faire mienne le très comprenable agacement des artistes face à des critiques se réclamant de leur seule bonne foi pour choisir ou rejeter des œuvres complexes et enchâssées dans notre monde actuel. Voir l'article d'André Rouillé. D'autant plus incertain que les courants artistiques n'existent plus, dilués dans chaque pratique individuelle :

Chaque artiste aujourd’hui incarne un mouvement, une tendance propre. Il n’y a plus de « -ismes », seulement des individualités, qui chacune constitue la mosaïque de formes et de sens qui font l’art contemporain.

Dixit Magali Lesauvage dans "C’est quoi, l’art contemporain ? Petite Histoire de l'art contemporain".

Le malaise est manifeste. Et prend forme dans une pétition adressée au ministère public : "l'art c'est la vie".
Le magazine art absolument la relaye en publiant des interviews d'artistes, collectionneurs, galeristes, sociologue, etc... Quelques citations :
Miguel Chevalier / artiste:

Dès lors qu’il y a une autorité, il y a des artistes courtisans qui forment cet art que l’on peut qualifier d’officiel. Je ne remets pas en cause la qualité de ces artistes “officiels français” dont certains sont de bons artistes, mais le problème vient du manque de renouvellement à la fois du choix de ces artistes et des fonctionnaires qui en décident.

Marin Karmitz / collectionneur :

Je pense que nous avons eu et que nous avons en France des artistes absolument majeurs. Au moment où le marché américain a évincé la France du marché international, c’est-à-dire à la fin des années 50, c’était un des moments les plus grandioses de l’histoire de la culture en France.

Jean-Michel Meurice / artiste:

Le système mis en place en 1981 a fini par créer une caste d’experts inamovibles. La très grande compétence des uns est incontestable. Leur expertise s’accompagne de fortes convictions et d’un profond engagement. Mais le plus grand nombre fait carrière.

Ernest Pignon-Ernest / artiste :

Sans que rien dans leur parcours, leur expérience ne le justifient, des fonctionnaires décident de ce qu’est, de ce que doit être l’art d’aujourd’hui. Fonctionnaires parés de tout le confort et les sécurités que cela assure… Il leur faut paraître audacieux et subversifs ! Ce désir, conjugué à la naïve et narcissique obsession de n’avoir rien loupé, en fait des gogos prêts à avaler les plus indigentes transgressions et (en se promouvant), les promouvoir. On mesurera combien, conformisme en creux, ce fonctionnement est symétrique et, dans le fond, héritier de la bourgeoisie du XIXe siècle, refusant toute innovation. On a les Bouguereau que l’on mérite.

Gilles Fuchs / président de l'ADIAF:

Une majorité des conservateurs est formée aux mêmes sources, ce qui engendre une certaine conformité de pensée. Il n’en est pas ainsi dans les pays anglo-saxons où les conservateurs, commissaires d’exposition, etc., sont choisis dans le monde de l’art parmi les critiques, écrivains, professeurs ou artistes, facilitant ainsi une grande diversité d’expression.

Que la longueur de ce billet ne vous rebute pas. Chaque lien renvoie vers une page entière qui vaut la peine d'être lue !
Vous en avez pour plusieurs soirées de lecture ...

Allez voir Persépolis

16 07 2007

L'avantage d'avoir casé les satellites pour une semaine, c'est de pouvoir aller au cinéma.
Et tenter de rattraper les films ratés dans l'année.

Hier soir ce n'était pas un rattrapage mais une nouveauté que je guettais et que faute d'avoir cette semaine libre j'aurais pu rater à mon grand désespoir ...
Donc tout le monde connait Marjane Satrapi et sa tétralogie Persépolis.[1]
Si vous ne connaissait pas, lisez-les. Tout de suite. Avant d'aller voir le film.
Puis précipitez-vous au cinéma.
Et laissez-vous bercer par les images de l'animation.
Oui c'est un film d'animation.
Oui, c'est en noir et blanc.
Non, ce n'est pas pour les enfants; ou alors pour ceux qui ont grandi trop vite ...

C'est poétique, bien sûr. C'est joyeux, et prenant.
La bande son est un mélange explosif de tubes disco repris et autres inventions non identifiées. Dûs à ma non-culture musicale.
Une des choses qui m'a le plus marquée, ce sont les images de guerre.
Le noir et blanc, le graphisme épuré presque géométrique sont d'une efficacité émotionnelle terrible.

Lisez les BD, puis allez au cinéma. Le film complète tellement bien l'histoire dessinée qu'il serait dommage de rater une partie de l'expérience.

Notes

[1] Persépolis est l'histoire de la jeunesse de Marjane à Téhéran, à partir de la révolution.

ce que nous disent nos enfants de leur vie privée sur internet

01 06 2007

Il est peut être temps d'envisager la possibilité que les jeunes qui se comportent comme si la vie privée n'existait pas sont en fait les gens normaux, pas les fous. Pour quelqu'un comme moi , qui a grandi avec mon journal intime fermé par un cadenas, cela peut être dur à accepter. Mais dans les circonstances actuelles continuer à entretenir une foi rebelle dans le "quant-à-soi" est probablement mal-avisé. Ou à la rigueur cela pourrait être vrai pour quelqu'un qui a grandi dans son coin et trouvé que le bénéfice d'être transparent en valait le risque. Traduction d'un extrait

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j'attends (quelqu'un) encore

30 03 2007

pour une fois que je sors de ma cambrousse avec ma cop. V***ie, et lui fais confiance ... (V***ie tu me dois un ciné !!!), voila-t'y pas que je me farcis un navet de la plus belle espèce.
Peut être que si j'allais au cinéma 2 fois par semaine, j'aurais été plus indulgente.
J'ai rarement vu un film qui déçoit autant les attentes du (de la) spectateur-rice moyen-ne :
d'ailleurs, à propos d'attente ... de la première image, à la dernière on ne fait qu'attendre.
A ce compte-là on comprend vite pourquoi le cinéma français perd de sa vitesse. Tiens. vitesse !
Si l'on accélérait ce film-ci pour obtenir un rythme cohérent, je pense que son déroulement serait torché en moins de 5 minutes.
Une vidéo amateur, quoi !

Bon, trêve de médisance, des arguments que diable !
Je ne vais certainement pas disséquer cette horreur; voila juste mes 2 pensées :
Dès le premier plan, nous voila prévenus : un plan fixe sur une route de campgne, wééé. Ce n'est que le premier d'une longue succession d'insignifiante banalité quotidienne sans génie.
L'intrigue ? N'y pensez même pas voyons.
Les excellents Daroussin et Davos n'y peuvent mais; quand au troisième larron, je préfère ne pas me souvenir de lui. Dès sa première apparition, sa petite mine soigneusement chiffonée loin d'éveiller ma fibre maternelle (définitivement épuisée par mes 2 satellites), me donne une furieuse envie de le secouer un bon coup.
D'ailleurs, en parlant de bon coup !... le désert, rien. Si je peux pas profiter de ma séance de ciné annuelle pour fantasmer un brin (voir même plus, si affinité !) alors pas de pitié pour les navets !

P.S. je rouvre les commentaires pour ce billet, ne sachant s'il résistera aux attaques massives de spam que je subis en ce moment. J'ai trop envie de voir vos réactions (si d'aventure ...)

re P.S. ouais, je sais je dois faire unpost sur ma super installation ! euh, ça arrive ... à petits pas !

un peu de lecture

04 03 2007

Avant toutes choses, je suis désolée pour mes 2 lecteurs, mais je ferme les commentaires un petit moment suite à une attaque massive de spam de comm. Si vraiment vous avez besoin de m'écrire, il ya la page contact qui marche très bien !

Or donc, l'avantage de vivre à "Trou sur Bled" c'est qu'il est assez facile de s'intégrer au comité de lecture de la biblio municipale.
Je vous donne là mes 2 dernières lectures, parce que je les ai vraiment apréciée. Et que choisir ses lectures d'après l'enthousiasme de nos relations (?!) est le meilleur choix possible.
Donc en premier : "le passage de la nuit" d'Aruki Murakami. Je suis une fan des japonais, mais là, Murakami a trouvé un procédé littéraire qui m'a emballée, je vais pas vous raconter, hein ! Et puis, les quartiers un peu "zones" de Tokyo la nuit, il ya quelquechose de Chandler revisité ...

En second : "le mal de pierres" de Milena Agus. Je ne vous met pas de lien, les résumés sont ineptes. C'est une cop. qui me l'a recommandé d'enthousiasme, je fais pareil avec vous. Juste pour vous mettre en apétit, l'héroine se sent toujours décalée, jamais vraiment à sa place ...

Et en dernier, une lecture qui m'a beaucoup marquée et donc je met les liens pour GPJO !!!
La vie mode d'emploi de Georges Perec

vous me reconnaissez ?

23 02 2007


Oui, là je dors encore, mais bientôt je serais debout ...

je suis une petite bête assez vive, à la couleur de feu. Pigé ? Ben oui, la mascotte de firefox c'est moi !

Mademoiselle deuxième satellite est restée plantée devant l'enclos du couple de petits pandas craquant totalement. Si elle avait pu, elle en aurait bien ramené un à la maison. Et c'est autrement plus difficile à nourrir qu'un tamagotchi vu que ça mange essentiellement du bambou.
Elle a transigé en me demandant de tirer le portrait du petit animal. Vu qu'il ne tient pas en place cela relève de la partie de cache-cache matinée de jeu de fléchette pour la précision. Au bout d'une vingtaine d'essai, je n'ai pu capturé qu'une photo floue de son petit visage roux et blanc.

girafe Il ya un autre animal qui m'a fasciné : la girafe.
Quelle élégance ! Un cou de pharaonne de la XV° dynastie, les jambes d'Eva Herzigova et Nadia Auer réunies, une démarche toute de nonchalance étudiée (elle marche l'amble, c'est pour ça), et une tête tout en finesse.

Le zoo de Doué la fontaine a beau être très bien aménagé avec plein de végétation, etc ... j'en ressort toujours avec une impression pénible d'avoir vu pendant quelques heures l'ennui, l'abatement des bêtes enfermées.
Certes, on y conserve des espèces en danger de disparition ... mais c'est tout de même une prison.

Faut-il blogger ?

12 02 2007

Depuis quelques mois, j'ai bien du mal à bloguer.
Pas que l'envie n'y soit plus, non !
Ni les idées d'ailleurs (elles auraient plutôt à aller plus vite que ma capacité de réalisation ...)
Manquerai-je de temps ? Probablement. Il a tendance à me filer entre les doigts ces temps-ci.
Et puis, je commence à être sensible au manque d'outil adapté à la fabrication des posts :
il me faudrait

  1. une extension du genre performancing, mais qui marche corectement,
    qui me permette d'inclure des images, des dessins
  2. Un moyen de commenter depuis mon lecteur de fils,
  3. Un moyen de commenter en image (ça c'est un peu le prochain projet !)

Parce que les gens dans mon genre ne sont pas très doués pour le bla-bla,
un petit dessin, une image plutôt que des mots, ça serait mieux. Tout cela serait parfait si ... je n'étais pas obstinément cachée au fin fond de l'underground blogoboulesque.
Non pas que je cherche la staritude;
c'est seulement que depuis que je publie, mon outil de statistique m'indique impitoyablement qu'à part les chercheurs d'elfes et de monstres venus de g**gle-images[1], il ne passe pas grand monde par chez moi.
Même mes copines oublient mon url, (que le cul leur pêle !) vu qu'elles n'ont même pas appris que dans la vie ya un truc formidable qui s'appelle les fils rss.
Et puis un jour je laisse trainer un post râleur, et j'y reçois un commentaire, comme une bouteille à la mer ... j'en suis toute émerveillée, je me dit qu'internet est un monde formidable, et que je dois poster !

Alors, vous les égarés de la quête g**glesque, vous les copines amnésiques, vous que j'ai croisé au hasard de mes surfs, bienvenue à bord !

Notes

[1] on se demande bien pourquoi, vu que le seul post que j'ai publié à propos d'elfes n'en parlait pas vraiment et que la photo n'en montrait aucun ...Quant à mon mignon petit monstre je ne comprend encore moins comment il peut être aussi populaire.

la tarte à la crème de l'uniforme

29 01 2007

Je crois que ma motivation pour participer activement à l'institution du collège vient de prendre un sacré coup derrière les oreilles.
Voila qu'une réunion de parents est prévue sur le thème : "nos chers petits se sentent agressés par les vêtements ostentatoires". Ouais, et ben c'est qui qui a donné l'habitude à ces chers petits d'être fringués comme les pages pub du Elle spécial mode ? hein ? Quand je vois des chiards de même pas 2 ans porter sur eux l'équivalent financier du contenu de plusieurs caddies de supermarché, je me dis que eux à priori ils n'ont probablement rien réclamé de tel.
La sensibilité aux marques soi-disant du domaine des ados ça me fait doucement marrer.
J'y vois surtout la bonne excuse pour reporter sur une population plus manipulable, la mauvaise conscience de leur géniteur.

J'en parle avec assurance, parce que justement j'ai en stock un pré-ado, et une demoiselle sensible à son look.
Quant à notre crédo en matière de fringues à Chéri et à moi, cela s'apparente à : "je ne vais pas payer des myons pour transformer la chair de ma chair en pancarte publicitaire", assorti de "plutôt une paire de ski qu'une paire de N**e". Le résultat : 1° satellite s'en fout royalement. Son look : coiffé avec un clou, le même jean-T.shirt-polaire toute la semaine si la reine-mère n'a rien dit. Et des fois la reine-mère elle s'en aperçoit ... à la fin de la semaine.
Mademoiselle satellite en second n'a jamais rien réclamé de plus qu'une virée trimestrielle chez dpam ...

En fait d'étude sociologique c'est un peu léger au niveau du nombre de cas ... mais j'ai tendance à penser que les ados même s'ils cherchent à se démarquer de leurs géniteurs ont tendance à reproduire le schéma familial.

Fin d'interruption

29 01 2007

Ce blog est de plus en plus sporadique ...
Mais là j'ai une excuse en béton : mes oeuvres !
Entre le charcutage de dotclear pour le mettre à ma sauce, la transformation de la pièce (petite) qui me sert d'atelier en studio photo, et les prises de tête pour intégrer slideshow flash et vidéo, trois semaines c'est court, fianalement.

Alors comme pense-bête, et au cas où vous voulez faire un joli diaporama : j'ai utilisé le XML/SWF slideshow maani. Je l'ai préféré au dewslider qui a tendance à clignoter dans ie7. Et celui de maani est paramétrable à souhait. Les deux utilisent un fichier XML pour lister les images, je trouve ça plus structuré .
En revanche, là où ça coince très fort, c'est qu'il faut une version au moins 7 du flash player, je me suis arraché un bon nombre de cheveux là-dessus (heureusement, j'en ai plein !). Donc, il faut détecter la version du flash player !
C'est là qu'arrive SWFobject. Je ne vais pas vous raconter tout ce que ça fait, ce truc, il ya même une traduction française, je vous laisse g**gler. En gros, ça a l'avantage de bypasser un comportement pénible de ie7 pour activer une animation flash, et aussi, donc de détecter la version du falsh-player et rediriger vers la bonne adresse.
ALors, oui Flash, c'est pas libre, mais si vous voulez un slideshow de qualité, javascript n'est pas top même la smoothgallery de jondesign n'estpas aussi fluide.

Quant à la vidéo, là aussi je suis partie à contre-courant, puisque j'ai préféré cette fois-ci laisser tomber le format flv qui donne une qualité dégeu, et choisir de publier mes 45 secondes de vidéo en wmv.

Et pour l'intégration c'est relativement simple, grâce à cette liste de balise objetct :

<object type="video/x-ms-wmv" data="le-chemin-vers-la-vidéo.wmv" width="360" height="330">
	  <param name="src" value="le-chemin-vers-la-vidéo.wmv" />
	  <param name="autostart" value="true" />
	  <param name="controller" value="true" />
	</object>

Je vous souhaite une bonne ballade à travers mon travail, et si quelquechose clochait (par exemple Safari faisait son caractériel ...) un p'tit comm ppour le signaler; ou si vous aimez aussi, hein !

Dérouté ?

13 10 2006

Pour répondre à ce post dans le forum dotclear :
mon carnet est un champ d'expérimentation aussi bien sur le contenu que sur le contenant.
Si l'on considère que le net est un médium au même titre que la peinture à l'huile ou la terre, dont les outils seraient xhtml et les css, alors peut on reprocher à une toile de Kandinsky d'être "désordonnée" ?

Qu'est-ce que l'expérience utilisateur, sinon justement faire une "expérience" ?
Oui, ici il faut utiliser l'ascenseur horizontal pour voir ce qui est de l'autre coté de la fenêtre; il ya des lignes qui se chevauchent, des liens difficiles à cliquer selon le hasard de chargement de la page.
Oui, j'ai introduit du chaos dans quelquechose que l'on pense par définition parfaitement ordonné.
Et bien non, mon carnet n'est pas ordonné à la vue.
C'est déroutant ? C'est fait pour. Accepté d'être dé-"routé", c'est être prêt à voir autre chose qu'une colonne d'articles. C'est plutôt de l'ordre de la ballade nonchalante à travers mon univers.
Il n'ya pas d'informations à trouver instantanément, rien d'utile, juste des expériences; pour moi, et pour vous.
Alors, bonne ballade !

moemoeA change de tête

06 10 2006

J'aimais bien mes couleurs flashy, mais là je fais un essai plus neutre.
Je remercie Franck Paul pour le style hype de la date !
Il ya aussi qualques améliorations du coté du moemoeA project, avec notamment la possibilité de recevoir les billets et commentaires par mail pour ceux et celles qui ne se servent pas d'un lecteur RSS.
J'ai reçu des nouvelles de Nat. qui est prête pour un nouveau tour d'échange, et ça tombe bien moi aussi!
N'oubliez pas de vider le cache de votre navigateur pour éviter quelques catastrophes, et bien sûr utilisez Firefox car moemoeA n'est pas IE proof.

les pieds sur terre ?

29 09 2006

Akynou vient de lancer un très beau blog qui parle de la terre que nous avons sous les pieds. Et de celle que tout le monde devrait avoir.
Je ne sais pas si nous avons absolument besoin de terre ou si un petit coin de toit pour nos têtes suffit.
Voila ce coin de quai, un peu à l'écart, mais qui parle de départ, et aussi d'atterrissage,

le port du douhet à Oléron
parce plus que de terre où planter nos racines, nous avons besoin d'espoir.

observer des étoiles en haute Provence

05 09 2006

Ce post est pour toi , ô lecteur bien-aimé si tu :
crêches dans les environs de la Haute Provence,
recherches la compagnie des moutons plus que celle des hommes,
aimes te perdre dans la contemplation des étoiles, même quand ça caille (un peu seulement !).

En écho au post de Filomène, je vous présente :
perché à 1905 m d'altitude, du coté du versant obscur du Verdon, le refuge et observatoire du mont-Chiran.
Et c'est ma copine Cé***e qui gardera le refuge pendant tout le mois de septembre.
Elle te fera de la daube et même peut être des raviolis si tu reserves une nuit au refuge. Comme ça après une bonne ballade dans mon territoire favori, tu seras à point pour une nuit d'observation (ou pas, tu peux aussi dormir !...), et prendra ton petit dejeuner face au soleil levant, et toute la vallée à tes pieds.
soleil couchant au mont Chiran Vas-y de ma part, moi qui suit exilée dans un autre bout de France complètement plat, et loin de la mer pour tout arranger.
Et n'oublie pas d'aller cliquer sur l'observatoire du Chiran, si tu aimes dis-le moi, et si tu n'aimes pas ... dis-le moi aussi !!